Dans une section de notre monastère, à mi-chemin entre l’hôtellerie et le cloître des moines, aménagée de façon conviviale et chaleureuse afin qu’il soit agréable d’y vivre quelque temps. C’est un espace assez « relaxe », comprenant, outre des chambres individuelles, une grande salle de séjour, un café internet, un petit atelier d’art… Le contact avec une communauté de prière comme la nôtre, sans être « dedans » pour autant, colore de beaucoup l’expérience proposée. D’ailleurs, pour les accompagner, un moine vit avec eux.

D’abord, elle a été nommée ainsi parce qu’elle est située au troisième étage du monastère, donc au-dessus de l’étage des moines, mais surtout parce que c’est le nom du lieu où, dans le Nouveau Testament, les apôtres ont vécu l’expérience bouleversante de la Pentecôte. (D’autres traductions de la Bible parlent de « Cénacle »). C’est là qu’ils priaient et ont reçu de l’Esprit-Saint les signes de leur mission et la force de l’accomplir.

Pour une première approche, on suggère de venir pour une fin de semaine, du vendredi soir au dimanche midi, question de se familiariser, de se connaître. Par la suite, si certaines questions demandent encore un approfondissement, le jeune peut revenir entre 2 et 6 jours, entre le lundi soir et le dimanche midi. L’expérience nous a montré que les séjours subséquents ont surtout comme objet d’entretenir un lien, de faire un suivi. Et qu’ils sont souvent courts. Deux ou trois jours suffisent alors pour donner signe de vie, dire où on en est rendu et opérer une intégration progressive.

Bien sûr ! Il faut que ce soit clair : la Chambre Haute n’est pas une manufacture de moines. Mais il peut très bien arriver que la question se pose à un moment donné. On en parle sans paniquer. Et si on croit à une réponse positive, on passe à un autre programme : le stage en communauté qui permettra d’y voir plus clair.

À des jeunes gens (hommes et femmes) engagés au nom de leur foi et qui voudraient se donner une période de proximité plus intense avec le Christ afin de faire le point et d’écouter son appel. Idéalement, la tranche d’âge est celle des 18-35 ans. Et, garçons et filles sont accueillis de la même manière.

On pourrait dire qu’il s’agit de creuser trois questions : « D’où est-ce que je viens ? », « Où est-ce que j’en suis ? » et « Où est-ce que je m’en vais ? ». Il y a donc, d’abord, une invitation à faire une relecture de sa vie. À prendre un temps de recul pour reprendre conscience du chemin parcouru. À relire son histoire personnelle. Puis, d’apprendre à se connaître mieux soi-même. À découvrir ses forces et ses faiblesses, sa façon de fonctionner au plan humain et spirituel. Et, enfin, de songer à ce que l’on voudrait faire de sa vie. D’essayer d’entrevoir le chemin que le Seigneur indique.

Le plus fondamental est un accompagnement par un moine. Avec lui on peut faire une relecture humaine et spirituelle de son vécu. Rien n’est tabou. Tout sujet peut être abordé. C’est un facteur libérateur que de pouvoir se confier à quelqu’un, sans se sentir jugé… Un autre outil intéressant est la pratique d’un art. Ce peut être la musique, le chant, le dessin, la peinture, la sculpture… Cela aide à faire sortir ce qui habite en dedans, pour en prendre davantage conscience. Il y a aussi une certaine vie communautaire. Vivre quelque temps ensemble avec d’autres, se plier à certaines contraintes, échanger, partager une découverte, faire une activité commune… Et finalement, il y a la proximité avec la communauté des moines, eux qui se veulent des hommes de prière, qui crée un certain climat. Il n’y a pas d’obligation, comme telle, à participer à tous les offices liturgiques, ce serait faire une indigestion. Mais on s’attend à ce qu’il y ait un effort pour entrer dans leur rythme de prière qui aidera à entretenir le désir d’intimité avec Dieu.

Probablement. Il y a régulièrement quelqu’un parmi les moines qui va faire un tour à la Chambre Haute pour une raison ou une autre. Il y a même parfois des activités communautaires auxquelles les jeunes de la Chambre Haute peuvent se voir invités.

Il n’y a pas de frais comme tels.

Si l’expérience t’intéresse, communique avec le responsable de la Chambre Haute qui discutera avec toi des modalités​